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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 15:41
Regarde maman, je danse
Vanessa Van Durme
jeudi 4 février 21h30 au Vivat

C’est l’histoire d’une vie, racontée avec une grande simplicité
par une femme qui était auparavant un petit garçon.
Pour tout décor, une simple table, une chaise, deux poupées (une fille, un garçon)
et la présence de cette femme impressionnante, pieds nus, vêtue d’une combinaison rose.
Sa voix traduit toute la gamme des émotions, passant du grave au très grave,
de la tendresse aux larmes, de la colère au rire pour nous conter sa propre histoire :
une aventure tourmentée qui l’a menée vers son désir d’identité et de libération
d’un corps prisonnier qui n’était pas le sien.

This is a true story of a woman who was a boy in the fifties. She tells us her very moving and modest way to achieve
her transformation despite the disapproval of the society.





Vanessa Van Durme fait ses débuts sur scène, en tant que jeune acteur. Dans les années 1970, elle fait le choix difficile mais inéluctable d’un changement de sexe : elle quitte la compagnie et abandonne sa carrière théâtrale. Son retour sur les planches a lieu lorsque Alain Platel la choisit pour interpréter le rôle de Tosca dans Tous des Indiens. Après avoir rejoint la Cie Theater Victoria, elle écrit le livre autobiographique Regarde maman, je danse. 

Durée 1h25 •  Texte et jeu Vanessa Van Durme • Mise en scène Frank Van Laecke • Coaching Griet Debacker • Lumières Jaak Van de Velde • Traduction Monique Nagielkopf • Production Swan Lake • Diffusion Frans Brood Productions • Coproduction Théâtre de la Ville (Paris) / La Rose des Vents, Scène nationale  (Villeneuve d’Ascq) / Centre Culturel le Rive Gauche

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Edito

En cette période où la question de l’identité est au centre du débat politique, on peut se demander pourquoi ces questions d’appartenance à une culture, à une communauté, à une religion font soudain irruption sur la scène publique. De quelles peurs et de quelles instrumentalisations éventuelles en sont-elles le symptôme et pourquoi la question de l’identité sexuelle est-elle si souvent occultée ? Pensant qu’il était temps de donner une place importante à cette question du genre qui traverse tout naturellement les démarches de nombreux artistes, notamment du milieu chorégraphique, ce festival a fait le choix d’inviter des femmes et des hommes dont les spectacles abordent ces passionnants questionnements. Sans avoir la prétention d’y répondre, ces artistes interrogent à travers leurs œuvres le féminin, le masculin, ou la frontière plus trouble entre les deux et posent aussi la question de la porosité entre les genres du spectacle : danse, théâtre, musique, cirque, ou tous à la fois, joyeusement mêlés ? Prenons ici le temps de regarder, d’écouter, de ressentir et de partager ce qu’ils ont à nous dire sur leurs identités singulières et sur leurs cheminements fragiles, anticonformistes et parfois inconfortables dans les voies de la création, de la transformation et de la transgression.

This festival will let artists question the issues regarding masculinity, femininity and the sometimes blurred border between the two. With great poetry and sense of humor, they will tackle the problems of gender, to our delight.

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